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Ambassadeur de la première heure : Martial Bellier

Ambassadeur de la première heure : Martial Bellier

Martial Bellier fait partie des Ambassadeurs Beaubleu de la première heure. Il ne possède pas moins de dix modèles et c’est en toute humilité qu’il raconte son parcours, sa passion pour l’horlogerie et les valeurs qu’il partage avec la Maison. Rencontre.

« Martial, 59 ans, marié, deux grands enfants, domicilié en région parisienne ». Voici en quelques mots la carte d’identité personnelle de cet Ambassadeur Beaubleu. Comme en horlogerie, la vie de Martial Bellier a été dictée par le mouvement. Il embrasse à la sortie de ses études une carrière militaire dans l’Armée de Terre qui l’emmène aux quatre coins du globe : la France d’abord puis Berlin en pleine période du mur, l’Afghanistan par la suite mais aussi le Liban. Cet homme de terrain gravit les échelons pendant plus de trente ans jusqu’à prendre le commandement d’un groupe de plus de 300 personnes. « Je me suis réellement épanoui et sans cesse relancé dans cette carrière très riche, souhaitant toujours être utile et au service de l’institution et de mon pays » raconte-t-il.

En 2014, une belle opportunité s’offre à lui dans le secteur privé. Du mouvement encore et toujours, Martial n’hésite pas et se lance dans une nouvelle industrie, au sein d’un grand groupe actif dans les domaines de l’environnement, de la défense et des nouvelles technologies. Il commence en tant que chef de projet et, là encore, évolue d’années en années, d’un service à un autre, jusqu’à diriger actuellement le département communication et marketing de ce même groupe.

Si l’on en sait à présent un peu plus sur le parcours de Martial, il faut comprendre ce qui nous amène à lui consacrer cette tribune. Sa passion pour l’horlogerie et sa relation avec Beaubleu bien sûr, mais aussi sa personnalité et son rapport au temps. Ses premiers pas dans le milieu se font à l’âge de trois ans. Ses parents lui offrent une Kelton, « une petite montre que je possède encore, qui fonctionne toujours et qui se remonte manuellement par la couronne. Je la mettais à l’oreille pour écouter le tic-tac du mouvement » se souvient-il. L’horlogerie ne l’a jamais quitté depuis, à sa manière, en restant humble et en évoluant avec le temps et selon le moment.

Pour lui, une montre est un bijou de l’homme, elle se choisit selon sa tenue et son humeur du jour. « Ce qui fait la valeur d’un garde-temps, c’est ce qu’il représente à mes yeux : un lieu, un moment dans la vie, une célébration, peu importe sa valeur pécuniaire. C’est l’attachement qu’on lui porte et les raisons de ce sentiment. Et il faut vivre sa passion à la hauteur de ses moyens ! ».

Sa carrière militaire l’a incité à porter des modèles utilitaires et tous terrains, résistants aux chocs et à toutes les intempéries, car s’il y a bien une chose qu’il ne supporte pas « c’est une rayure sur le cadran » s’amuse-t-il. Sa passion comme sa vie l’ont emmené par la suite vers d’autres horizons. En 2021, Martial est frappé par un cancer. Il explique que cette douloureuse étape lui a totalement fait changer son rapport au temps. « Avant je fonçais sans cesse et pensais toujours au futur. La maladie m’a stoppée, subitement et brutalement, physiquement mais pas psychologiquement. J’ai toujours considéré qu’il fallait aller de l’avant, mais aujourd’hui je vis plus que jamais dans l’instant présent. Je considère pleinement que tous les jours sont une vie ».

Et à son poignet à présent ? Son quotidien de bureau l'amène à porter « des modèles plus habillés et qui ont du style comme ceux de chez Beaubleu » pour reprendre ses propres mots.

Sa rencontre avec Beaubleu a eu lieu en 2017. « Nicolas Ducoudert, le fondateur de la marque, était derrière son corner au Printemps et m’a lui-même présenté son premier modèle, la B01. J’ai été séduit par le design du produit et la rondeur de ses aiguilles qui évoquent avec souplesse le temps qui passe, mais également par l’histoire et l’ADN de la Maison. J’ai aimé la manière dont Nicolas m’a décrit son parcours ». Depuis, c’est une amitié et une confiance qui se sont naturellement instaurées et qui n’ont jamais cessées. « Les montres Beaubleu sont le reflet de leur designer et de ses valeurs et c’est ce que j’aime » explique Martial.

« Je suis également fier de l’évolution de la marque et de son attachement au made in France ». Car si tous les modèles sont, depuis la création de la Maison, assemblés en France, Beaubleu a pris un vrai tournant récemment en équipant sa dernière collection, la Seconde Française, d’un mouvement France Ebauches fabriqué en France. Une grande première et un vrai pas en avant dans son histoire relevés et particulièrement appréciés par son Ambassadeur.

Et qui de mieux que Martial pour incarner la maison ?! Il porte à juste titre son rôle d’Ambassadeur puisqu’il ne possède pas moins de dix modèles Beaubleu qu’il partage avec sa femme, et tente sur chaque édition limitée d’obtenir la numéro 1. « Quand Nicolas a sorti son second modèle en série limitée, je n’arrêtais pas de rafraîchir la page web du Kickstarter pour être le premier à saisir le tout premier exemplaire. Et j’ai réussi ! ». Martial est également l’heureux propriétaire d’un modèle unique réalisé et offert par la Maison à l’occasion d’une vente de charité organisée lors du tournoi des Légendes du Golf de Saint Cloud, au bénéfice de l'UNICEF. « Je me souviens avoir remporté les enchères face au directeur du golf. Je suis d’autant plus fier de porter cette pièce unique aux couleurs de la France avec son cadran blanc et ses aiguilles rondes rouge et bleue ».

La onzième Beaubleu de Martial l’attend au showroom. Il a déjà craqué pour la Seconde Française, notamment car il a eu l’occasion de participer à la création de la collection et pu donner son avis avant sa sortie au cours d’une soirée réunissant plusieurs Ambassadeurs de la marque. « Nous avons fait des propositions de dessins et discuté avec Nicolas sur la base du projet qu’il nous a présenté. J’avais évoqué une petite pointe sur les aiguilles rondes, je suis ravi que celle-ci ait été retenue sur le modèle 19.24 » s’amuse-t-il.

Un grand merci Martial de soutenir la Maison depuis ses débuts !